lundi 28 février 2011
Straight Edge
dimanche 27 février 2011
Catch the Blue Bird !
Je vous refile ici quelques-unes de mes live pics préférées.
Rupert Orton // Jim Jones Revue @ Rock School Barbey ( 11 novembre 2010)
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mercredi 16 février 2011
GONZO SALON # 1 // Johan Micoud
Je l'avais interviewé pour le compte du magazine Trente Trois Tours à son retour à Bordeaux. La rencontre avait été assez distante. Méfiance d'un joueur en activité, déception d'un lendemain d'une fin de mercato qui n'avait pas tenu ses promesses. Et puis, Johan Micoud avait quitté le Werder Brême - l'équipe qui gagnait ses matchs 7-5 ou 5-3 et dans laquelle il faisait des passes à Klose - pour Bordeaux, où Ricardo faisait sa dernière année. Ambiance foire au saucisson. Même pour la photo souvenir, je n'avais pas osé m'approcher à moins d'un mètre.
La seconde fois, c'était en mai 2010 à Radio Campus. Les crampons étaient loin. Il venait de lancer un label avec son ami Laurent Dory, et inaugurait ça avec la sortie d'une compil.
Ambiance foncièrement différente. Boire une bière à la cool, parler de Georgie Best et de vintage rock, ça a été plutôt un moment privilégié. On est restés discuter un bon moment après l'émission. Comme s'il était globalement relâché d'avoir quitté un monde qui l'avait un peu brouté en fait.
Pour suivre l'évolution du label: http://www.viragetracks.com/
Une interview flash. Des questions relous.
lundi 14 février 2011
FOREVER FOR HER (IS OVER FOR ME)
The reason is not due to artistic differences or lack of wanting to continue, nor any
health issues as both Meg and Jack are feeling fine and in good health. It is for a myriad of reasons, but mostly to preserve What is beautiful and special about the band and have it stay that way.
Both Meg and Jack hope this decision isn’t met with sorrow by their fans but that it is seen as a positive move done out of respect for the art and music that the band has created.
The White Stripes do not belong to Meg and Jack anymore. The White Stripes belong to you now and you can do with it whatever you want. The beauty of art and music is that it can last forever if people want it to. Thank you for sharing this experience.
Sincerely,
Meg and Jack White
(communiqué reproduit partiellement : pour la version intégrale http://whitestripes.com/ )
Après des années loin des White Stripes, je me suis jeté sans explication sur le live sorti l’an dernier « Under Great White Northern Lights ». En plus du live à proprement parler, on trouvait un DVD d’un docu qui relatait la tournée complètement barrée du duo dans le grand nord canadien. Un concert dans une cabane en bois, une visite dans la maison de retraite des indiens… Tout semblait épuré, comme une ultime réconciliation, comme si les disques honnis n’avaient jamais existé. Et puis dans les 5 dernières minutes, il y avait ça :
http://www.youtube.com/watch?v=GiZ68ifob0g&feature=player_embedded
Un adieu officieux à l’oreille des fans avant de le faire ces derniers jours dans la presse. Plus un constat qu’un scoop puisque le groupe n'a rien produit depuis 2007. Les éloges funèbres dans les colonnes ont d’ailleurs été insipides. Je veux dire, citer à longueur d’article « Dead Weather », « the Raconteurs », « Seven Nation Army » !! C'est comme si vous pissiez sur la veuve à un enterrement.
Même la déclinaison de pochettes lançait un message. Des silhouettes creuses sur le décor, comme la persistance rétinienne de quelque chose qui n’est déjà plus là.
On a tous une histoire en commun avec les White Stripes. Le duo nous laissait une place vacante, on se sentait participer. Comme ces principes de composition qui suggèrent qu’il faut alléger une chanson, lui aménager des silences, histoire que l’oreille ne se fatigue pas, et indirectement laisser la place à l’imagination. Comme un bon livre. L’inverse d’un film de James Cameron.
C’est aussi un équilibre périlleux entre l’expression sauvage de Jack et le mutisme de Meg. La batteuse était insaisissable et ça a participé à l’intérêt pour le groupe. C’est sans doute Jack qui la décrivait le mieux dans ma chanson préférée des Stripes, Truth doesn’t Make a Noise :
You try to tell her what to do
and all she does is stare at you
her stare is louder than your voice
because truth doesn't make a noise
Les White Stripes ont suivi chez moi la même courbe que Queens of the Stone Age. J’ai pris le parti d’ignorer la discographie après Elephant, comme je l’avais fait avec QOTSA après Songs for the Deaf. La gangrène du groupe a été Seven Nation Army, le hit interdit comme l’avait été Smells Like Teen Spirit pour Nirvana. Pas forcément un changement sur le fond, simplement un changement de public, des gens attirés par un simple hit. Tu commences à te faire piétiner par des gamines de 14 ans aux concerts. Typiquement le truc qui aliène les fans. Et puis un morceau repris par Audioslave et Ben l’Oncle Soul … remixé pour faire chanter dans les stades comme avait pu l’être « I will survive » … ne peut pas être quelque chose de bénéfique. Jusqu’à présent, on parlait surtout du triton, « l’intervalle du diable », qui était honni par l’église et Tipper Gore. On pourra maintenant exclure chaque note qui fait partie de ce riff. Une certaine idée de la violence.
Quand je parle des White Stripes, il convient donc de préciser que je parle de la formule globale, et de l’avant Seven Nation Army. Un duo minimaliste, avec cette batterie très années 20 assumée, d’un atavisme enfantin qui refuse de progresser même en jouant tous les soirs. Plus qu’une technique ou un discours, ils se sont appropriés le côté organique des Blind Willie McTell, RL Burnside ou Robert Johnson. Ce côté « ma voix cramée et ma guimbarde direct dans le magnéto ». No bullshit. Les riffs d’AC/DC joué par un vieux bluesman aveugle sur une guitare cassée, le tout repris par les Stooges.
La question qu’ont du se poser les White Stripes par deux fois, c’est «comment évoluer quand on est dans une formule si simple ? » La première fois, ils ont essayé d’y répondre en faisant « Icky Thump », avec l’introduction de l’equalizer (cet effet qui fait sonner la guitare comme un gros synthé) et des touches hispanisantes. La seconde fois, ils ont splitté. C’est peut-être la formule qui est morte, plus que le groupe. Continuer ? Pour aller où ? Refaire le même album, encore et encore ? Rincer la même bonne vieille recette ? Quand tout est si épuré, tout mouvement peut s’apparenter à de la complexification et aliéner les trois-quarts du public. Arrêter pour ne pas diluer le message. Ca me paraît correct.
STRIPIPEDIA :
(NdR: Le contenu de cette partie n'est pas de moi, les infos ont été prises sur wikipedia, qui explique bien mieux que je ne l'aurais fait ce point précis)
Derrière le concept simpliste des couleurs se cache un vrai credo.
Les White Stripes jouent sur trois couleurs : le rouge, le noir et le blanc. Leurs pochettes de disques, leurs vêtements, leurs instruments sont tous de ces couleurs. La raison est simple, lorsque l'on naît, on ne peut percevoir toutes les couleurs. Le rouge est la première d'entre elles que l'on perçoit, mis à part le noir et le blanc. Jack White a également expliqué dans une interview que ces couleurs étaient les plus fortes, ayant le plus d'impact au niveau historique. Il cita comme exemple à ce titre le nazisme et le coca cola. Une autre origine du nom « White Stripes » proviendrait d'un bonbon que Meg et Jack auraient très bien connu durant leur enfance, aux rayures rouges et blanches. Enfin, bien sûr, ce trio de couleurs est en lui-même symbole de la simplicité et de la puissance du rock.
Le second album du groupe, intitulé De Stijl a été inspiré par le nom d'un mouvement néerlandais ayant pour principe une purification radicale de l'art, passant par un retour à des formes et à des couleurs basiques, ce qui définit parfaitement le style des White Stripes.
vendredi 11 février 2011
Interview JIM JONES REVUE
Photos prises par Louise Dehaye à la Rock School barbey (Bordeaux)