mercredi 16 février 2011

GONZO SALON # 1 // Johan Micoud


Johan Micoud a été mon joueur de foot préféré de son arrivée aux girondins (1996) à son tout dernier tour de terrain, en civil, un soir de 2008.
Je l'avais interviewé pour le compte du magazine Trente Trois Tours à son retour à Bordeaux. La rencontre avait été assez distante. Méfiance d'un joueur en activité, déception d'un lendemain d'une fin de mercato qui n'avait pas tenu ses promesses. Et puis, Johan Micoud avait quitté le Werder Brême - l'équipe qui gagnait ses matchs 7-5 ou 5-3 et dans laquelle il faisait des passes à Klose - pour Bordeaux, où Ricardo faisait sa dernière année. Ambiance foire au saucisson. Même pour la photo souvenir, je n'avais pas osé m'approcher à moins d'un mètre.

La seconde fois, c'était en mai 2010 à Radio Campus. Les crampons étaient loin. Il venait de lancer un label avec son ami Laurent Dory, et inaugurait ça avec la sortie d'une compil.


Il nous expliquait notamment à quel point dans des vestiaires où le rap et le hip-hop prédominaient, il avait été dur d'être rock. Il a évoqué aussi la frustration de tous les concerts loupés depuis son adolescence à cause de son job.
Ambiance foncièrement différente. Boire une bière à la cool, parler de Georgie Best et de vintage rock, ça a été plutôt un moment privilégié. On est restés discuter un bon moment après l'émission. Comme s'il était globalement relâché d'avoir quitté un monde qui l'avait un peu brouté en fait.

Pour suivre l'évolution du label: http://www.viragetracks.com/

A cette occasion, je lui avais filé un petit questionnaire qui devait inaugurer ma chronique GONZO SALON. L'idée, c'était de s'éloigner d'une interview académique et de Top 5 divers, pour aller vers le concret du quotidien. A mon humble avis, le disque qui se trouve près de ta hifi est plus représentatif de toi qu'un top 5 qui embellit peut-être un peu la vérité intime.

Une interview flash. Des questions relous.


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